• Jusqu'en 2008 ou 2009, je testais toutes les plateformes qui sortaient. J'avais arrêté. Au moins 4 ans que je n'avais pas créé un blog ailleurs que chez Blogger.


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  • Et il a un smartphone pour prendre des selphies.  



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  • J'ai eu la chance de trouver une place assise ligne 1. Il y avait une gonzesse et un type en face de moi, visiblement des collègues de travail. La dame expliquait au lascar qu'elle avait la chance d'habiter le vieux Créteil. C'est évidemment risible pour tour tous ceux qui connaissent Créteil. Je connais un peu, c'est "ma" préfecture. Je ne veux pas stigmatiser ces braves gens. 

    Toujours est-il que la dame défendait son choix : tu te rends compte, quand ça roule bien, je suis à 35 minutes de Roissy ?

    Le type a eu cette réponse géniale : qu'est-ce que tu en as à foutre, tu ne prends jamais l'avion ?

    On sentait le "connasse" qu'il a failli sortir. 

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  • C’est assez rare que je prenne deux semaines complètes pour les fêtes. Du coup, à part au mois d’août, je n’ai jamais de congés supérieurs à une dizaine de jours. Il s’est ainsi produit un phénomène inédit ce matin : la peur de prendre le métro… Une espèce d’angoisse inexplicable : j’ai bossé plus de cinq ans à la Défense.<o:p></o:p>

    J’ai quand même repris mes habitudes. Je ne suis pas le plus à plaindre des Parisiens. Après tout, le temps de trajet moyen est de 43 minutes, je n’en ai qu’une petite dizaine en plus. Ce temps, de l’ordre de 45 minutes (marche comprise) est stable depuis une quarantaine d’année, malgré l’étalement urbain et toutes les critiques que l’on peut faire de la SNCF et de la RATP.<o:p></o:p>

    L’INSEE nous dit « Les Franciliens mettent, en moyenne, 34 minutes pour se rendre au travail : deux fois plus de temps que les provinciaux, alors qu'ils parcourent, en moyenne, des distances identiques. » (il faut prendre en compte les heureux qui habitent à coté du travail et n’ont pas besoin des transports en commun pour expliquer la différence). Près de 20% des franciliens ont plus d’une heure de transport. Le temps de trajet moyen d’un banlieusard est à peu près le même que celui d’un Parisien même si les distances sont plus importantes.<o:p></o:p>

    D’ailleurs, j’ai chronométré les temps de trajets des différentes solutions qui me sont offertes (métro avec un changement court, métro avec un changement long, métro avec deux changements, bus + tram + RER B + RER A), les variations sont si faibles qu’elles n’entrent pas dans mon choix (la solution qui semble la plus compliquée est en fait la plus rapide mais la distance entre la gare RER et « ma » tour et les incertitudes). <o:p></o:p>

    Vous pouvez lire l’étude de l’Insee. On y trouve des choses passionnantes. Par exemple, les femmes ont un trajet nettement moins long que les hommes car elles privilégient la proximité car elles restent majoritairement en charge des tâches domestiques mais, comme elles privilégient les transports en commun et la marche à pied, elles mettent le même temps… A une époque, j’avais fait une étude, auprès de mes collègues, la plupart ne comptait pas dans le temps de transport qu’ils calculaient pour leurs trajets le trajet entre la sortie du transport en commun et l’arrivée au bureau. J’avais chronométré : entre l’arrêt du métro et l’arrivée à l’étage de la tour, il faut 11 minutes. Ainsi, un type qui pensait mettre une demi-heure pour venir bosser, mettait en fait plus de quarante minutes. Un truc pour ne pas se plaindre ?<o:p></o:p>


    Toujours est-il qu’en arrivant la station, ce matin, j’ai vu une foule d’andouilles (qui fait la queue pour renouveler son abonnement mensuel alors que l’abonnement annuel est moins cher et renouvelé automatiquement) et un flux de passagers qui descendaient de « mon » métro, signe que je l’avais loupé à une dizaine de secondes près : j’étais bon pour quatre minutes d’attente supplémentaire.<o:p></o:p>

    La rame suivante est arrivée, je suis monté dedans. Et je me suis rappelé ce qui m’horrifiait : j’allais devoir passer 50 minutes debout, dont 40 accroché à une barre, avec quasiment aucune chance de pouvoir m’asseoir.<o:p></o:p>


    En sortant du métro et en commençant la marche, j’ai retrouvé ce mal de dos familier que j’avais oublié en quinze jours.<o:p></o:p>

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  • Tous les ans, j'ai impression de faire le même vœu : que le niveau monte un peu en politique. 

    Voila le tweet d'un footballeur probablement connu et gagnant bien sa vie, Matteu Maestracci (dans la colle, en l'occurrence). Avec les milliers d'euros qu'il gagne, ne peut-il pas se demander si un sdf dormant devant un commerce n'est pas un frein pour la clientèle. On me rétorquera que les clients sont des enfoirés et que les commerçants ne valent pas mieux même s'ils ont peur de devenir SDF.

    Cette année, le premier SDF mort est un bébé, dans les bras de sa mère. C'est triste. C'est affreux. Ce n'était pas dans la rue mais dans une gare. Ce n'est pas mieux. 

    Il n'empêche que si cela n'interpelle pas un footballeur de voir que des gens pourraient ne pas trouver mieux, pour dormir, que le trottoir devant un magasin, c'est grave. 

    Le précédent président de la République avait promis que plus personne ne serait obligé de dormir dans la rue. C'est raté. Je ne sais pas ce qu'avait promis l'actuel (à part que tous les Roms expulsés seraient religés...). 

    Alors si on pouvait arrêter toutes ces polémiques à la con et que toutes les andouilles bien au chaud devant leurs ordinateurs pouvaient arrêter de dire aux autres ce qu'ils ont à faire ou ne pas faire...

    Ou plutôt, si ! Qu'ils le fassent ! Mais intelligemment. On manque de place pour l'hébergement des SDF, il faut donc soit moins de SDF soit plus d'hébergements. Ne sachant pas comment réduire la misère en claquant des doigts, il faut construire plus d'hébergements. 

    Alors je fais un vœu. Un seul. Que les bien-pensant ne s'expriment plus en 140 caractères. Même s'ils ont 20000 followers et qu'ils gagnent beaucoup d'argent avec leur notoriété. 

    (Un deuxième : que mes potes arrêtent de les RT) 

    Bonne année ! 

    Hé ! T'as vu la veule du trottoir ? Y dormir... 

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  • Ne nous trompons pas : je considéres les prix Nobel d'économie et de littérature comme des conneries. Ce ne sont pas des sciences. 

    Toujours est-il qu'en apprennant que Modiano avait eu le prix Nobel de littérature, je le suis dit que c'était probablement la première fois qu'un prix était décerné à un type dont j'avais lu des livres. Que j'avais appréciés en outre.  

    Ça fait trop longtemps pour que j'en parle d'autant que je passe plus de temps à lire des romans policiers et des billets de blog à la con que ce que l'on pourra appeler des vrais livres. 

    Mais Robert Merle et Patrick Modiano sont les seuls types qui ont écrit des livres (hors polars) et qui m'ont captivé de mon vivant et surtout du leur. Deux types qui n'ont rien à voir. 

    Ca me rappelle des blogueurs qui font des billets à propos d'essais politiques par nature éphémères. 

    Ca s'arrose. Un bien beau prix Nobel. 

    Ca me fait penser qu'il faut que je fasse un billet pour la mort de Robert Merle. 


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  • J'ai pourtant eu peur. Je n'arrivais à renouveler le nom de domaine. Je vais raconter l'anecdote dans un autre blog mais il y a un gros bug chez l'hébergeur. 

    De toute manière, comme je n'ai rien à y raconter...

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  • Fin 1996, j'ai eu des problèmes financiers. C'était la fois où j'étais pauvre tout en étant salarié avec un statut d'ingénieur. Une honte. Saisies sur salaire des impôts et tout ça. Grace à la famille, j'ai réussi à m'en sortir. Merci à elle. Mais j'ai eu quelques années difficiles. En 1998, les prélèvements de mon assurances pour la voiture n'étaient pas passés. Tel Thévenoud et sa négligence administrative, j'avais mal géré mon histoire et j'avais été viré de mon assurance, la Maif.  Vous avez vu ? Je me donne tous les torts. Un moment de faiblesse. 

    Picolant à la Comète, j'avais un copain assureur qui bossait pour l'agence Assu 2000 en face. Je vous recommande chaleureusement ces braves gens à qui je serais fidèle jusqu'à la fin de mes jours s'ils ne le font aucune crasse. Contrairement à la Maif qui m'a mis dehors après 40 jours de non paiement. Bravo la solidarité institutionnelle.  

    J'étais viré par la Maif et avais un copain assureur. 

    J'ai tout viré chez lui. On était bons potes. J'étais témoin à son mariage. Je fus donc client chez Assu 2000 le premier janvier 1999, fâché a fond avec la Maif cette assurance dite sociale mais sans les couilles pour appeler les clients qui n'ont pas payé. Le côté con des profs. 

    On a fait un faux vu que j'ai certifié sur l'honneur ne pas avoir eu de défaut de paiement. 

    Malheureusement, je paye tous les six mois et les échéances tombent en janvier et en juillet. 15 ans que je vais voir mon assureur en janvier pour régler...  C'est pour l'échéance de juillet que ca chie. L'échéance de la voiture tombe en juillet et celle de l'appartement en août. 

    Comme l'assureur était mon pote, j'ai pris l'habitude de payer le tout fin août début septembre. 

    Je l'ai perdu de vue. Étrange. Il a probablement été viré à cause des arrangements qu'il avait avec des clients. Comme moi. 

    Toujours est-il que je reçois des mises en demeure tous les mois de septembre depuis plus de dix ans sans avoir à payer les moindres frais ce qui fait que ai fini par le foutre des mises en demeure. 

    Cette année, j'ai payé le 22 septembre. De pire en pire. 

    Toujours est-il que depuis près de 15 ans je reçois des missives d'huissiers me garantissant une saisie. J'ai appris à m'en foutre. 



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  • Emilie était malade depuis toujours. Il y a un an elle est tombée enceinte. Je m'en réjouissais. Enfin une bonne nouvelle dans sa vie, avec Jim. Le bébé est né. Il était mort. Ils étaient tristes et j'étais de tout cœur avec eux. 

    Cette grossesse l'a minée physiquement. Elle est retombée malade. Du moins c'est ce que j'ai cru comprendre. Elle est morte hier. J'ai chialé comme une madeleine même si ce n'est évidemment pas sur moi qu'il faut s'épancher. 

    Ce midi, je faisais le tour des bistros à la recherche de personnes qui le connaissaient. J'ai vu Karim et Michel et nous avons parlé un peu mais ils ne faisaient pas vraiment partie de la bande. Dans la journée, j'ai échangé avec Martine par SMS et Corinne et Marcel par téléphone. Mais j'étais seul. 

    Ce soir, j'étais avec le vieux Joël et, surtout, Patrice et Djibril. L'envie de parler, sans rien n'avoir à dire. 

    Aujourd'hui, une andouille me cherche dans les blogs. Je suis à cran. Je n'ai pas voulu lui répondre en public. Il y a des cons qui ne respectent rien (ce est pas un reproche : il ne peut pas connaître mon état).  

    Et d'autres qui pleurent. Emilie et Jim étaient comme mes enfants ou mes petits frères et petites sœurs. 

    Patrice est parti bosser. Djibril et Joël sont rentrés chez eux. Et je suis là, dans ce bistro où j'ai connu "mes petits". 

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