• Voir le texte chez Dedalus.

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  • Dans le cadre du boulot, j'ai été amené à étudier deux décrets relatifs à la sécurisation des transports de pognon et à la sécurité et l'aménagement des locaux où sont installées les distributeurs de biftons.

    Bossant dans l'informatique, je ne suis pas trop concerné. Il n'empêche que je dois me maintenir au courant pour avoir l'air moins con lors de réunions : ces délicieuses machines sont des équipements informatiques. En gros, c'est nous qui payons !

    Toujours est-il que ces textes sont très importants, on voit suffisamment d'attaques de transporteurs de flouze et d'arrachage de distributeurs, dans la presse ! Il n'y a pas que le pognon des méchants banquiers, derrière : il y a le travail de vrais gens.

    M'étant fortement impliqué à mon niveau dans les campagnes pour la Présidentielle et les législatives, ça m'amuse beaucoup de voir des mesures concrètes arriver des ministères pour me servir dans le boulot quand la gauche arrive au pouvoir, alors qu'on les attend depuis 10 ans.

    Surtout quand ça concerne la sécurité et que ça vient du ministère de l'intérieur !

    La gauche qui agit.

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  • C'est Cyril qui me recommande de tester la publication de billets par mail et je m'en vais le faire immédiatement ce qui nécessite d'avoir deux paragraphes suffisamment longs pour que je puisse vérifier, ensuite, la mise en page. Tout cela n'est bien sûr qu'une formalité mais il faut néanmoins le faire. Voilà, le premier paragraphe est terminé.


    Je vais maintenant entamer le suivant. Qui sera donc le deuxième. Je vais en profiter pour mettre un mot en gras et un autre en italique ! Le test serait d'ailleurs relativement incomplet sans une partie écrite dans une couleur différente. Enfin, je vais joindre une photo ce qui fera d'une pierre trois ou quatre coups. L'illustration était prévue pour un billet que je n'ai pas fait. Comme il ne faut pas gâcher... 

     


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  • Au bureau, nous avons une machine à café Nespresso. On n’achète nos paquets de capsules individuellement tous les mois. Après on met une capsule dans le machin, une tasse dessous et on appuie sur un bouton. J’explique : tout le monde ne connaît pas.

    Vers 15h30, j’arrive près de la machine. Une collègue était en train de laver des fruits. Oui. Il y a des gens qui lavent des fruits sur leur lieur de travail. Moi, ça m’échappe. Des figues et du raisin. Bref ! Les voyants de la machine étaient au rouge. Je lis l’écran (les cafetières sont très modernes de nos jours) et je vois « Bac à capsule, plein ». Je dis donc tout haut ! « Ah ! Bac à capsule plein… Remarque, moi aussi… »

    Il faut dire que je sors d’un repas avec Tonnégrande et @Rosselin.

    Ce matin, j’arrive à la machine et comme plusieurs personnes discutaient dans notre petite cafétéria, je me suis faufilé pour atteindre cette moderne machine. J’allais insérer ma capsule quand je me rends compte qu’une personne avait sa capsule en main. Il était donc là avant moi et n’avait pas pris son café. Je présente brièvement mes excuses et lui fait signe de passer devant.

    Je le vois qui appuie cinq secondes sur la touche on/off de la machine. Ca permet d’accéder à un menu sur l’écran. Il tripote les boutons puis met sa tasse, sa capsule et appuie sur le bouton tout en laissant son doigt appuyé dessus alors qu’il suffit d’appuyer une courte fois pour que ça suffise. Néanmoins, je ferme ma gueule mais un autre collègue le regardait avec des yeux ébahis.

    Le gars nous explique alors qu’il étalonnait la machine à café pour que les doses soient légèrement moins importantes car le café était meilleur ainsi.

    Je vous passe le fait qu’il n’est pas vraiment démocratique d’imposer aux autres sa façon d’apprécier le café, j’ignorais qu’on pouvait avoir des types dans une entreprise avec assez de temps pour savoir étalonner une machine à café et même savoir qu’on pouvait étalonner une machine à café.

    Du coup, je ne regrette pas de faire parfois un billet de blog pendant mes heures de travail…

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  • Ce n'est pas le tout de fêter l'anniversaire de David, encore faut-il faire quelques tests pour vérifier que les flux de ce blog sont correctement envoyés dans Twitter et Facebook.

    Cela nécessite un billet de test. Désolé pour le dérangement.

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  • Je vais souvent déjeuner d’un sandwich au comptoir d’une brasserie, à côté du métro Cambronne. Si vous voulez savoir : le bar tabac à l’angle des rues Frémicourt et la Croix Nivert, voir le point rouge sur l’illustration. Si vous voulez vraiment tout savoir : il y a de la Fischer à la pression ce qui change des bières ordinaires que l’on trouve près de chez moi.

    C’est un quartier qui fait assez populaire, avec la rue du Commerce pas loin mais on est aussi très près du bourgeois 7ème arrondissement.

    J’étais là, ce midi, quand une dame est arrivée. Très propre sur elle, habillée en bourgeoise avec quelques gros bijoux bien visible et un carré Hermès (je suppose). Elle avait le Figaro sous le bras, histoire de compléter la caricature. Quand elle s’est adressée au serveur pour commander son café, elle était très polie et distinguée. Ce n’était pas une radasse déguisée mais une authentique bourgeoise.

    Elle commande un café et demande au serveur le Parisien. Il le lui donne mais devait avoir l’air surpris qu’elle lui fasse la demande vu qu’elle avait déjà un journal sous le bras. Elle lui explique :
    -         je ne trouve pas tout dans le Figaro.
    -         ah oui, les actualités du quartier ! Elles sont vraiment bien dans le Parisien.
    -         Oui mais même pas, pour les actualités générales aussi, il est plus complet.

    Si même les bourgeois se mettent à critiquer le Figaro…

    Pourquoi l’achètent-ils ?


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  • Hier, j’avais rendez-vous avec un copain blogueur à l’Elysée. Pas François, il est aux USA et ne blogue pas. Et pas à l’Elysée, rue de l’Elysée. Je sors du métro Concorde. A l’angle de je ne sais quelle rue, je vois plein de policiers. Je passe devant deux d’entre eux à côté d’une guérite. Il y avait des barrières, je croyais que c’était pour empêcher les voitures de se garer là. Je passe. Une vingtaine de mètres plus loin, des barrières m’empêchent de passer. Je vais pour faire demi-tour quand un type me hèle : « Hé ! Monsieur, vous n’avez pas le droit de passer là ». « Ah ! Désolé ! ». Je fais demi-tour et repasse devant les deux policiers qui commencent à m’engueuler parce que je n’avais pas le droit d’être là.

    J’étais passé devant eux deux minutes avant et ils ne m’avaient pas intercepté.

    Le dispositif de sécurité à l’ambassade Américaine laisse à désirer : on laisse les gens entrer mais on les engueule quand ils sortent.

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  • Depuis quelques années, le siège du Crédit Lyonnais est installé Villejuif, à la limite du Kremlin-Bicêtre, à 50 mètre de chez moi et 100 de la Comète. J'ai bossé comme consultant chez eux, un mois par ci, une semaine par là, pendant près de vingt ans.

    Ce qui devait arriver arriva. Il y a dix jours, à force de trainer dans le quartier, j'ai croisé un de mes anciens clients, Laurent B.

    Surtout, ce midi, alors que je suis à l'apéro, un type me fait signe, en salle. Pierre Étienne, un gars que je connais depuis 87, et que j'ai beaucoup croisé jusqu'au début du siècle et que j'ai revu fin juillet pour la première fois depuis longtemps...

    Le monde est petit...

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  • Tiens ! Puisque je raconte l’histoire de ma vie, dans ce blog, et que je suis en congés… autant raconter l’histoire de mes vacances d’été. Somme toute, les quarante premières années ont assez peu d’intérêt.Les deux premiers paragraphes sont donc plus chiants que les autres. Ca vous apprendra à vouloir tout savoir.

    Je dois reconnaître que j’ai oublié les trois ou quatre premières années… Mes parents ont acheté une petite maison de vacances en 1969, au bord du Golfe du Morbihan dans un coin où il n’y avait que des paysans et des ostréiculteurs, entre Vannes et Auray. La plage à 250 mètres et une magnifique vue sur le golfe et son entrée, sur Locmariaquer, la rivière d’Auray. C’est un promoteur immobilier qui avait eu l’idée d’installer quatre maisons pour vacanciers qui n’avaient pas les moyens d’acheter dans les coins branchés de l’époque : Quiberon, Carnac, Sarzeau, … Voir le plan. Depuis, un golf s’est installé, les maisons de vacances se sont multipliées et, surtout, des résidences principales de gens travaillant à Vannes.

    Je n'ai aucune photo à vous montrer de la vue qu'on a de la maison. Les arbres des voisins ont trop poussé depuis l'invention des appareils photos numériques...

    Dès lors, nous partions en camping, souvent en montagne, pendant le mois de juillet, et allions dans cette maison tout le mois d’août (et les petites vacances et parfois le week-end). En 1980, j’ai commencé à partir en centre de vacances avec l’association laïque du scoutisme français, généralement le mois de juillet. Je ne partais donc plus avec la famille. En 1984, je me suis retrouvé animateur, chez les 11-15 ans. Gaël avait dix ans et était donc avec les petits. C’est ainsi que je l’ai connu, vu que son grand frère était animateur comme moi. A partir de 1985, les « chefs » ont décidé de voyager : en 1985, nous avons campé au Portugal, en 1986 en Corse et en 1987 en Yougoslavie (c’était dans un monde d’avant…). C’est surtout là que j’ai connu Gaël, il était parmi les mômes dont j’assurais l’éducation. Ca explique beaucoup de chose.... Les trois années suivantes, je n’ai pas pris de vraies vacances à cause du boulot et du service. En 1990, je me suis retrouvé directeur adjoint puis directeur en 1995 et 1996... avec Gaël comme adjoint, le pauvre. J’avais 30 ans, j’ai arrêté. En 1997, je n’ai rien glandé. Si on compte bien, c’est la première fois depuis 10 ans. L’année suivante, j’ai commencé à partir en vacances avec des copains, en camping, et c’est au début des années 2000 qu’on a connu Florac et que je suis tombé amoureux de ce coin : les causses, les Gorges du Tarn, … On a commencé à y aller tous les ans puis, on a arrêté. C’est un couple de copains, d’une dizaine d’années de plus que nous, qui ne supportait plus trop le camping. Le couple avait des gamins, ce qui nous occupait et nous donnait des prétextes pour aller nous baigner dans le Tarn. On s’est retrouvé à deux ou trois gugusses de quarante années à faire du camping. Ca n’avait plus de charme dans la mesure où nous avions des centres d’intérêts différents. Notre principale activité était de ne rien faire en attendant l’heure d’aller au bistro. L’année suivante, on n’est pas partis ensemble, ça n’aurait plus eu de sens et on se serait fait chier comme des rats morts.

    C’était en 2006. Une page de ma vie c’était tournée : 40 ans de camping.

    J’avais une semaine à passer avec des copains qui avaient en charge leur petit-fils, à Cavalaire. Pour aller à Cavalaire, de Bicêtre, j’étais passé par Loudéac, Bordeaux, Tarbes (quelques jours avec promenade dans les Pyrénées), un passage par Le Canton, Florac et, si ma mémoire est bonne, une nuit à Millau.

    Comme une andouille, en août 2007, je m’étais retrouvé sans aucun projet de vacances et sans personne avec qui partir. Crise d’angoisse et tout ça. Pourtant, je n’ai jamais eu des vacances aussi riches.

    2 nuits en Bretagne. Une nuit à Tours pour revoir Gaël que je n’avais pas vu depuis 2002 (il avait passé un week-end chez moi, hips). Une nuit à Châteauroux…

    Dans les blogs ou les réseaux sociaux, j’avais sympathisé avec un internaute de Toulouse. Tellement sympathisé qu’il m’était paru saugrenu de parler depuis 18 mois au quotidien avec un lascar sans le connaître.

    Me voila donc à Toulouse pour une soirée avec ce blogueur qui n’habite plus Toulouse et s’appelle maintenant Monsieur Poireau. Un tour à Narbonne.

    Deux nuits au Canton ! Le taulier est un ancien collègue qui tient maintenant un gite et des chambres d’hôtes à Saint Jean du Gard. C’est à deux pas de Florac, où j’avais passé « tant » de vacances et que j’avais ainsi pu revoir.

    Sur un coup de tête, après être rentré à Bicêtre, j’étais parti chez une copine blogueuse, à Colmar, pour un dîner. J’avais pris Jim dans mes bagages. Nous avions prévu de visiter le coin mais, au Haut Koenigsbourg, il faisait tellement mauvais, nous avons décidé d’aller en Belgique avec une rapide visite de Strasbourg, un passage par l’Allemagne, le Luxembourg… Jim n’avait jamais été à l’étranger alors qu’il venait de Douais.

    En 2008, j’avais passé une semaine à Loudéac. Je crois bien que ma mère avait eu un accident et qu’elle était bloquée à la maison ou l’hôpital. J’avais passé cette première semaine à m’occuper d’elle tout en me promenant « un peu partout » près de la mer, sur la côte nord comme la côte sud, en une semaine, j’ai probablement fait près de 1000 km… Après j’étais rentré à Bicêtre. C’était l’année des travaux à la Comète et nous avions eu une époque assez festive, avec Tonnégrande. Pour dire que je faisais quelque chose, j’avais passé trois jours en Normandie.

    C’était une mauvaise période pour moi : changement de métier et de boite (c’était une bonne nouvelle mais ça génère un certain stress), changement de patron de bistro.

    L’été s’était bien terminé par une très belle fête de blogueurs, à la Comète. Enfin, je crois que c’était cet été là.

    En 2009, ayant raté mes vacances de l’année précédente, j’avais pris les choses en main, comme d’habitude : je n’avais rien préparé, à part le fait de m’inviter chez des gens croisés dans les réseaux sociaux.

    Contrairement à d’habitude, j’étais parti une semaine avant la fin juillet. Je m’en suis rappelé récemment en lisant un truc sur le tour de France : une étape dont j’avais entendu le direct dans la voiture en longeant le Rhône… Une première nuit à Saint Etienne puis une soirée à Valence, chez Peuples, puis une visite chez FalconHill, quelques jours au Canton, d’autres chez Le Coucou… Et j’en oublie.

    L’année suivante, j’avais à peu près la même chose, quelques jours au Canton, quelques autres chez Le Coucou, une nuit en Bourgogne chez les Castor.... et une soirée un peu arrosée à Tours.

    En 2011, le Coucou est mort fin juillet, ça m’avait gâché les vacances. J’avais quand même été à Lyon, en Belgique, à Douais, à l’Université d’été du PS, …

    Et après, je m’étonne d'être toujours aussi peu reposé après les vacances…

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  • J’ai éclaté de rire tout seul, hier soir, au comptoir, quand je réfléchissais à ma série de billets, ici. Avant-hier, je parlais de mes voitures. Hier, je parlais de mes ordinateurs. Il m’est donc évidemmentvenu à l’esprit de faire un billet à propos de mes téléphones portables.

    Je ne sais plus du tout pourquoi je me suis décidé à acheter un portable, à l’époque c’était relativement rare, mais je sais très bien pourquoi j’ai choisi ce modèle et c’est ce qui m’a fait rigoler, hier : j’ai choisi un Nokia 3410 (ou 3210, je ne sais plus, peut-être 3310, d'ailleurs...) parce qu’il était disponible en couleur ANIS.

    C’était début février 2001, je m’étais pointé au bureau en ayant dans la tête l'idée d’acheter un téléphone et de prendre un abonnement. En tout, j’ai eu deux Nokia, deux Sagem et je suis à mon deuxième iPhone, j’ai pris l’habitude de changer tous les deux ans. C’est un peu le hasard mais les batteries de mes deux Nokia sont devenues HS au bout de deux ans.

    J’avais pris mon premier Sagem car je voulais un appareil photo intégré. Les Nokia bien équipés étaient trop cher, à l’époque. C’est aussi une des raisons qui expliquent la baisse de Nokia ; alors qu’ils avaient des utilisateurs inconditionnels, les montées en gamme coûtaient la peau des fesses alors qu’avec le progrès techniques elles auraient du être « transparentes ».

    Cela étant, peu importe. Ma carrière de possesseur de téléphone mobile n’aurait strictement aucun intérêt si je n’avais pas deux anecdotes à raconter, en plus de celle de la couleur « anis » qui a motivé le choix du premier.

    Quelques jours après l’achat de ce premier, mon chef m’appelle. « Ah ! Je vois que tu as un téléphone portable, si tu veux je peux t’en avoir un d’entreprise ». Ainsi, pendant 7 ans, j’ai toujours eu sur moi deux téléphones, un personnel et un professionnel. Je passais tous mes coups de fil avec mon téléphone professionnel, utilisant le personnel pour les SMS et pour recevoir les appels (et pour prendre des photos).

    N’importe quoi, donc. L’art de dépenser du pognon n’importe comment.

    En illustration, un Nokia 5210 tel que j’ai eu pendant des années comme téléphone professionnel. C’était très bien.

    La dernière anecdote presque racontable est la fin de vie de mon premier Sagem. C’était un soir, je rentre du bistro vers 21h30 en oubliant d’aller aux toilettes. J’arrive chez moi pressé, je me précipite dans les toilettes mais n’arrive pas à ouvrir ma braguette assez vite… Trop tard, me voila à pisser dans mon pantalon pendant quelques très longues secondes. Je précise pour mes aimables lecteurs que c’est la seule fois de ma vie où ça m’est arrivé.

    Le problème est que j’avais le Sagem dans la poche…

    J’ai réussi à le sauver mais il a continuer à puer pendant plusieurs semaines (je ne sais pas à quel point c’était psychologique, chez moi), ce qui fait qu’il m’a fallu le remplacer…

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