• Je l’ai dit dans un autre blog, je travaille actuellement à un très gros projet avec ma chef. Disons que je coordonne la partie fonctionnelle et elle tout le reste : les aspects organisationnels et techniques et qu’on se seconde mutuellement dans toutes les actions qui en découlent.

    Ceci se passe dans un contexte particulier : le directeur de notre département est parti il y a un mois ou deux. Son intérim est assuré par une personne du même niveau hiérarchique que ma chef (en fait, ils sont deux à ce niveau…) mais qui n’a pas nécessairement une vision dans ce qui est fait dans un service parallèle au sien qu’il continue d’ailleurs à diriger. Tout ça se passe à merveille, je travaille avec eux depuis le quatre décembre 2003 autant dire dix ans pile poil, ce qui nécessite bien un billet dans ce blog laissé à l’abandon.

    Le projet est vraiment gigantesque mais je ne peux pas en dire plus. J’en ferai un billet en décembre 2023.

    D’ailleurs, ceci est un blog privé. Ca m’amuse de penser que deux personnes qui participent au projet risquent de tomber sur ce billet dans Facebook…

    Toujours est-il que nous devons aussi gérer le quotidien. Comme la chef n’a pas le temps de prendre de tout lire et qu’elle n’a plus de directeur pour lui renvoyer la balle, tout ce qui couvre les volets fonctionnels du service me tombe sur la poire. Elle n’est pas disponible, non plus, pour les autres qui viennent donc me poser les questions auxquelles elle aurait du répondre. Comme il n’y a plus de N+2 disponible pour les volets applicatifs, ces autres devraient aller la voir mais finissent dans mon bureau à côté du sien.

    Je dois donc prendre des tonnes de décisions de manière expéditive sans pouvoir demander l’aval de la moindre hiérarchie sauf si ça engage réellement la boite.

    Finalement, c’est assez bien d’être chef sans avoir le moindre collaborateur à gérer.

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  • On avait le pot de départ du directeur. A quelques années de la retraite, il retourne au siège pour une nouvelle mission. Ca faisait plus de vingt ans qu’il bossait dans le domaine. Il y a eu plusieurs discours rappelant la carrière et tout ça. D’autres directions de la boite étaient bien sûr invitées, de même que des fournisseurs.

    Tu te rappelles, en 1995, quand on a fait tel projet et tout ça…

    Pendant les discours, j’étais avec Pascal, un des fournisseurs. Je le connais depuis 1987, année où, tous les deux, nous avons commencé dans la vie active.

    Je lui demande donc : mais tu es le plus ancien, dans ton service (la division « logiciels » d’un constructeur d’automate). Il me répond par l’affirmative.

    Comme j’en parlais avec Bab, hier, par mail, de cette ancienneté. Je dis à Pascal, dis moi, j’ai bien l’impression qu’avec Micheline (qui était présente, aussi) et Lionel (qui bossent pour une boite équivalente), nous sommes les plus anciens, en France, dans ce domaine.

    Il s’était fait la réflexion, aussi…

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  • Ça fait 29 ans que je n'habite plus Loudéac et que j'y viens seulement en week-end. Toutes les semaines jusqu'en 1996 et toutes les trois semaines depuis une douzaines d'années. 

    Nous sommes fin juillet. Il y a peu de monde. 

    Il n'empêche que je n'avais jamais vu aussi souvent les gendarmes. Vraiment (sauf pendant les week-ends spéciaux festival de musique ou connerie comme ça). Hier, en arrivant en car, je les ai vus faire un contrôle radar à un endroit où je ne savais pas qu'il était possible de faire un excès de vitesse. 

    Le soir, ils circulaient partout pour faire des contrôles d'alcoolémie. Aujourd'hui, en fin d'après-midi, ils étaient devant le bistro dans une voiture banalisée à attendre. Ce soir, ils font des rondes. 

    La question : pourquoi une telle activité ?
    1. Ils s'ennuient ?
    2. Ils ont un nouveau chef ?
    3. Le Préfet est en vacances et le remplaçant balise ?

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  • Dans mon dernier billet, j'avais mis une illustration animée avec un type qui décapsulait une bière avec son pied. C'était assez drôle. Le problème est que le "gif animés" sont repris par les blogsrolls dynamique des autres blogs et "mes" animations animent aussi les autres blogs. C'est pénible. D'où ce billet avec une photographie plus plaisante.

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  • (via Flavien)

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  • Dans mon dernier billet, j’expliquais que j’avais passé une partie de ma vie à glander mais il ne faut pas qu’il soit pris de travers. Je vais donc y apporter quelques précisions.

    Le contexte

    Au milieu des années 90, on ne savait pas comment allait évoluer le commerce électronique. Il y avait de la fraude, à l’époque, qui a diminué ensuite. Il n’empêche qu’on pensait que les PC seraient équipés de lecteurs de cartes à puce ou que des périphériques de lecture de cartes à puce allaient se développer.

    Il était donc logique que le groupement dispose des moyens de répondre aux demandes d’agrément. Il fallait une personne à temps plein : elle n’a pas eu de boulot, tant mieux pour moi et tant pis pour les vendeurs de lecteurs de cartes à puce.

    C’était il y a près de 20 ans…

    Ensuite, le GIE avait récupéré un expert GAB, quasiment un des seuls du marché. Mon boulot était utile et mon poste parfaitement justifié.

    Le seul du marché

    Dans la fin des années 90, trouvez-moi la liste des types qui avaient une expérience de développement de logiciels GAB pour plusieurs éditeurs et pour plusieurs banques et qui avait acquis, par le hasard des évolutions de carrière, une expérience de consultant…

    Il n’y avait qu’un seul type d’une trentaine d’années et donc à un tarif raisonnable.

    La rentabilité

    Quelques actions que j’ai menées ont largement financé mon poste.

    Je racontais hier, par exemple, que j’avais fait les spécifications EMV pendant mes heures de glande. Si ça n’avait pas été le cas, elles auraient probablement coûté au moins une année de travail d’un consultant « normal », sans compter des heures et des heures d’encadrement…

    Je pourrais multiplier les exemples… Tiens ! Quand j’ai fait les cartes de test, les dossiers ont été faits en un temps record. Si la boutique avait fait le processus normal et affecté un chef de projet de la maison qui n’aurait pas connu tous les dossiers puis un consultant pour l’assiste, ça lui aurait coûté deux fois plus cher.

    Glander n’est pas coûter. Telle est ma devise.



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  • Le Parisien fait son sujet du jour à propos des arnaques aux cartes bancaires. Au moins, ça fait parler dans les bistros. Je me demande si je vais être payé en heures supplémentaires pour répandre la bonne parole ? Ou alors, je fais des notes de frais pour mes bières. 

    Les copains qui connaissent mon job (ils ne sont pas nombreux, j'ai tendance à mentir pour éviter de me lancer dans des explications oiseuses) sont pliés de rire et en rajoute une couche. 


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  • Mal dormi, mais peu importe. Les consignes sont claires : il faut avoir libéré les chambres pour 8h30. Me réveillant vers 7h10, je glande un peu puis vers 7h20, je décide d'aller prendre mon petit déjeuner avant les autres puis de remonter faire ma toilette. Je mets de l'ordre dans ma tignasse et j'y vais. 

    Il y avait déjà une quinzaine de personnes qui attendaient. L'horreur : obligé de parler aux gens, la tête dans le cul. C'étaient les plus vieux, déjà lavés, avec leurs bagages, qui attendaient l'ouverture de la salle de restaurant. J'avais oublié qu'il y a des gens matinaux qui aiment bien discuter. 

    A 7h45, je termine. Les plus jeunes affluaient, déjà toilettés, avec leurs bagages. J'étais donc le seul à être descendu avant la douche. 

    Les gens sont étranges. 

    Dans la chambre, je vais pour faire ma revue de blogs (mon organisation était faite aussi pour optimiser la charge de l'iPhone et de l'iPad pour tenir la journée sans rechargement) : pas un seul billet de blog dans mes abonnements... Étrange (mais couché tard, j'avais fait un tour vers 3h). 

    Hop ! Je serai le premier !

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  • Dans mon précédent billet, je racontais ma première journée de séminaire. Dans les commentaires, Olympe me demandait si je ne jouais pas au fayot. La réponse est claire : pas du tout. Je vais en donner les raisons avant de décrire la suite. 

    1. Personne ou presque ne lit ce blog. 

    2. Je ne dis jamais de mal de mon employeur ou de tout ce qui a un rapport avec mon milieu professionnel dans les réseaux sociaux : c'est interdit. Donc tous les billets que je peux faire sont nécessairement positifs. 

    3. Je ne suis pas du tout mondain et je crains l'ambiance prout prout qui règne dans ces machins professionnels que j'ai bien connue quand j'étais consultant. Là ça n'a rien à voir et je suis agréablement surpris. 

    4. On m'avait dit que c'était dans un Club Med et j'ai horreur de ces machins. Or CE Club Med ressemble plus à un hôtel haut de gamme qu'à un Club Med. Je suis agréablement surpris. 

    5. Quand on nous a parlé d'une première journée "ludique", j'ai craint le pire, genre machin réservé aux cadres avec saut à l'élastique ou conneries dans une piscine. Or il s'agissait d'un machin "culturel" pour découvrir une région de France, soit une de mes activités préférée pendant les vacances. Je suis agréablement surpris. 

    Voila. 

    Tant que je suis au clavier, je vais raconter la suite de la journée. 

    19h : discours du chef, résultat du rallye, cocktail. Les verres n'étaient pas à volonté. Le nombre de cocktails était limité à 2 par personne ce qui fait que je n'ai pu en boire que trois. 

    21h : repas au "Palace". Bien. 1 ou 2 verres de blanc chacun et 2 bouteilles de rouge par table de 8. Heureusement, 6 d'entre nous ne picolaient pas trop. On aurait été mal. 

    22h45 : bistro. 2 bières. 

    23h15 : night club. 1 bière. 

    23h30 : dans ma chambre. Il y avait la queue au bar du club. 

    Bien raisonnable. 

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